Titre RNCP Sophrologue : le vrai du faux !

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Pourquoi le titre RNCP Sophrologue a-t-il été supprimé ?

Jusqu’à récemment, le titre RNCP Sophrologue était un critère mis en avant par certaines écoles de sophrologie. Ce dernier était vu comme un gage de sérieux, rendant le métier plus crédible. Or, l’attribution de ce titre ne concernait pas les sophrologues eux-mêmes, mais la structure de formation. Il ne garantissait donc en rien les compétences des praticiens. Depuis 2020, l’État Français a donc entrepris de ne plus le renouveler, jusqu’à sa totale suppression en janvier 2025.

La sophrologie reste en effet une pratique non réglementée. Cela signifie qu’il n’existe pas de cadre légal encadrant son exercice, ni de conditions uniformes d’accès. Le RNCP, conçu pour valoriser des certifications professionnelles, n’était pas adapté à cette discipline, dont la formation et la pratique varient d’une école à l’autre. Maintenir le titre RNCP Sophrologue n’avait donc plus de sens, ce qui a conduit à sa suppression définitive.

Peut-on encore mettre en avant le titre RNCP en sophrologie ?

La réponse est bien évidemment : non. Plus aucune école ni centre de formation n’est aujourd’hui habilité à délivrer le titre RNCP de Sophrologue. De ce fait, les formations en sophrologie ne sont plus éligibles au Compte Personnel de Formation (CPF). Il convient donc d’être vigilant quand il s’agit de choisir sa future formation de sophrologue ! Attention par exemple aux formulations de type « titre en cours de renouvellement », « titre reconnu », etc.
Avant de s’inscrire, il est également recommandé de vérifier certains points :
  • La transparence de l’école ;
  • Le sérieux du programme ;
  • Les compétences des formateurs ;
  • L’accompagnement réel ;
  • La certification de qualité.
En résumé, une communication honnête, un programme complet et un cadre pédagogique transparent valent bien plus qu’une mention « officielle » qui n’existe plus.

titre rncp sophrologue
 

Comment choisir une bonne formation en sophrologie ? ​

Comme expliqué précédemment, il est important d’opter pour une formation rigoureuse et sérieuse. Parmi les critères à privilégier pour assurer la qualité de l’apprentissage, on retrouve notamment :
  • Une certification telle que Qualiopi qui est un gage de sérieux en matière de pédagogie et d’organisation.
  • Un volume horaire conséquent, avec des modules théoriques et pratiques adaptés, des exercices réguliers et une mise en situation réelle. De quoi acquérir les compétences nécessaires pour accompagner des personnes en séance.
  • Un suivi personnalisé pour chaque élève et un accompagnement à l’installation, si l’on souhaite exercer en libéral.
Choisir une formation respectant ces critères permet de rassurer la future patientèle, même sans titre officiel. Dans un métier où la relation de confiance est essentielle, la qualité de la formation et de l’accompagnement compte souvent plus qu’un label administratif. C’est d’ailleurs le cas de la formation Sophrologue d’EFM Bien-Être, idéale pour se former à la sophrologie avec des professionnels du secteur !

Peut-on exercer la sophrologie sans titre RNCP ?

Oui : même sans le titre RNCP Sophrologue, il reste tout à fait possible d’exercer la sophrologie. Rappelons-le, il s’agit d’une discipline non réglementée, ce qui signifie qu’aucun diplôme d’État n’est requis, ni aucun titre particulier.
En revanche, depuis la disparition du RNCP en sophrologie, un nouveau repère a émergé : l’Agrément en Pratique Évaluée (APE ®). Il s’agit d’un dispositif gratuit permettant aux sophrologues de faire reconnaître leur pratique. Il est proposé par une organisation indépendante, dédiée à la structuration et à la reconnaissance des pratiques professionnelles en sophrologie. Ouvert à tous les sophrologues, l’APE® se veut un label de qualité, reposant sur des critères objectifs tels que :
  • La formation continue ;
  • La supervision régulière ;
  • L’évaluation des résultats obtenus auprès des clients.  
S’il ne garantit pas une reconnaissance d’État, il permet toutefois de valoriser une démarche professionnelle sérieuse, transparente et engagée. Un label pouvant rassurer les patients, les partenaires de santé et renforcer la crédibilité des sophrologues.
En d’autres termes, la suppression du titre RNCP Sophrologue ne marque pas la fin de la sophrologie. L’enjeu actuel pour les professionnels et les futurs sophrologues est de :
  • Choisir des formations sérieuses et des cursus certifiés ;
  • Miser sur des dispositifs crédibles comme l’APE®.
Si le RNCP n’est plus un repère valide, l’intégrité de la formation, la qualité pratique et l’éthique sont des critères bien plus parlants pour l’exercice et pour la confiance du public.

 
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